E.R.S

Le 30 juin 2011,

Cahin-caha, d’improvisation en improvisation, l’année s’achève sans incident entre les élèves du collège et ceux de l’ERS.

Ils ne se sont jamais croisés : horaires décalés pour entrées, sorties, repas. Récréations dans des lieux séparés.
Beaucoup d’absentéisme du côté des élèves de l’ERS.

A suivre à la rentrée prochaine…

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Le 28 novembre 2010, la décision tombe : il n’y aura pas d’inauguration pour le collège Jean Perrin

Une dépêche de l’AFP  tombe à 18h14 : l’inauguration du collège est reportée sine die.

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Le 23 novembre 2010,

Ce qui se passe sur le terrain n’a rien à voir avec les informations officielles.
Nous apprenons  que l’Inspection a demandé à la direction du collège de détacher pour l’ERS, un de nos assistants d’éducation normalement affecté au  collège.
Déshabiller Pierre pour habiller Paul, l’Inspection semble croire que nous n’avons pas besoin de tous nos assistants d’éducation.

Nous apprenons 2 jours après que l’inspection d’Académie a utilisé le Conseil d’Administration du collège Paul Eluard pour permettre de valider le recrutement d’un personnel d’encadrement pour l’ERS.

Les enseignants déposent un préavis de grève pour lundi 29 novembre, jour de l’inauguration du collège.

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Le 25 novembre 2010,

Mme Balkany qui avait été mise en copie de notre courrier, réagit, indignée : réponse de Mme Balkany vice président du Conseil Général déléguée aux affaires scolaires, à l’enseignement et aux constructions scolaires.

Ce  courrier est tout à fait révélateur du fossé qui sépare les dirigeants d’institutions et le terrain. Certes le Conseil Général est généreux pour les collèges du département mais le financement même s’il est indispensable ne fait pas tout.

Mme Balkany a décidé seule.
Les locaux prévus pour l’ERS de Colombes ont brûlé ? qu’à cela ne tienne !
Mme Balkany s’est souvenue : le projet de reconstruction initial du collège Jean Perrin prévoyait l’ouverture d’une SEGPA automobile; finalement, c’est une SEGPA vente qui a ouvert ses portes à la rentrée, l’atelier prévu dans le projet architectural est donc vide !
Quelques travaux rapides, et le tour est joué..

Alors que tout le monde croyait le collège achevé, des travaux ont soudain commencé dans les jours qui ont suivi la rentrée; personne au collège ne savait ce dont il s’agissait !

Le collège avait même commencé à avoir des projets quant à l’utilisation de cette grande salle.

L’atelier a donc été découpé : une salle centrale, 3 petites salles de cours qui donnent par de grandes baies vitrées sur la cour de récréation du collège, et un bureau;
Apparemment, le coordinateur avait été sollicité pour donner son avis pour le découpage des salles, finalement  on n’en a pas tenu compte !

Avant de prendre cette décision, il aurait fallu examiner ce que préconise la circulaire qui prévoit ce type de structure, concerter, réfléchir au contexte de réouverture, à l’environnement, aux élèves qui allaient venir; il n’en a pas été question.
Une semaine après l’incendie de Colombes, tout était bouclé, …  pour le Conseil Général. Le reste n’était plus de son ressort.

C’est là que l’Inspection d’Académie entre en jeu; le déplacement de l’ERS de Colombes en pratique, c’est pas si facile.
La concertation vue par Monsieur l’Inspecteur d’Académie : coup de téléphone au maire de Nanterre pour l’avertir de cette décision.

C’est déjà difficile à Nanterre et on lui demande d’accueillir des élèves décrocheurs et perturbateurs de Levallois Perret, Neuilly, Colombes ? pas question !
Qu’à cela ne tienne ! cet ERS accueillera les enfants décrocheurs de Nanterre !

Fin de la concertation.

Quant à la direction du collège, les équipes enseignantes, les familles, On n’avait pas besoin de leur demander leur avis puisque cette structure est indépendante du collège !!!

3 mois après la rentrée, un groupe de 7 jeunes décrocheurs se retrouve tous les matins à rentrer par l’entrée des livraisons, dans un collège sans y être vraiment, avec un coordinateur et 3 enseignants. Les baies vitrées des salles de cours qui donnent sur la cour de récréation du collège ont été opacifiées.
On nous dit à nous parents qu’il y a un projet, que tout est prévu, qu’il faut faire confiance; en tout cas, M. Rosselet Inspecteur d’Académie met plus de temps que Mme Balkany pour s’indigner de notre courrier du 22 novembre : nous n’avons pas de réponse…

Pour redire ce que nous avons répété à M. Rosselet lors des 2 entretiens qu’il a eu avec les parents : nous savons que ce collège ne nous appartient pas; nous, parents, nous ne rejetons pas ces enfants qui ont besoin d’aide, nous ne sommes pas égoîstes. Certes, nous n’en voulons pas maintenant.
Mais ce n’est pas ce type de structure que nous remettons en cause, nous sommes bien conscients de la nécessité de prendre en charge ces élèves décrocheurs;
Ce que nous remettons en cause c’est cette précipitation, ce manque de concertation, cette mauvaise analyse du contexte de réouverture de notre collège, de son environnement. C’est également le non respect de la circulaire qui encadre ce type de structure.
En pratique, non seulement les conditions d’accueil pour ces élèves ne sont pas correctes, mais en plus cette décision nie tout le travail fait depuis 2 ans par les associations de parents d’élèves et par la direction et les enseignants du collège; ce type de structure aurait pu être acceptée, si elle était vraiment travaillée en amont et si on nous laissait le temps de nous installer dans les murs de ce collège, attirer les bons élèves, aider les élèves en difficulté, roder l’internat de la réussite;

Nous ne doutons pas des financements que le Conseil Général met à la disposition du collège; chacun serait ravi de les utiliser à bons escient, mais le collège vient d’ouvrir ses portes : comme dans tout logement neuf, le simple fait d’avoir les clés ne garantit pas une entrée sans (mauvaises) surprises et dysfonctionnements : A titre d’exemple, le collège ne pouvait pas communiquer par internet 15 jours encore après la rentrée scolaire, il ne pouvait pas être joint par téléphone la veille de la rentrée,  le CDI  est magnifique mais il a fallu attendre un mois avant que ses meubles soient montés (il manquait des pièces qui devaient être livrées de l’étranger…), un mois après on en était encore à chercher comment s’éteignaient certaines lumières dans les bâtiments ou à quoi servaient certaines clés;

Malgré tout, l’accueil des élèves du collège s’est effectué, les cours ont démarré, ils ont reçu leurs livres sans retard et cela se passe bien pour eux, ils sont même ravis d’aller tous les matins dans leur collège à côté de chez eux et du travail qui y est fait; ceci n’a été possible que grâce à un réel travail de partenariat sur le terrain, au quotidien.

« Les plus fructueuses entreprises sont celles qui mûrissent très lentement » (Céline)
« Les batailles se perdent dans la précipitation » (Daniel Pennac)
« La recherche du consensus est fondamentale pour que le pays se modernise » (François Fillon)

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Le 22 novembre 2010,
Parents et enseignants envoient un courrier à M. Rosselet Inspecteur d’Académie pour dénoncer le non respect des règles de fonctionnement de l’ERS et nous demandons sa suspension. Lire le courrier du 22 novembre.

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Le 18 novembre 2010, réunion du comité de suivi avec la municipalité de Nanterre

Une 1ère rencontre avait eu lieu le 4 octobre (relire le Compte rendu du 4 octobre 2010).
Zacharia Ben Amar avait proposé à la fin de cette première réunion que les personnes présentes se retrouvent au sein d’un « comité de suivi » permettant de réunir les interlocuteurs du dossier pour coordonner et s’informer des différentes actions. Tous les participants avaient alors répondu affirmativement.

Ce comité est composé des enseignants, des parents d’élèves élémentaires et ceux du collège, des élus au Conseil d’Administration du collège et de l’adjoint à l’enseignement primaire et secondaire. Etaient aussi présentes une personne de la direction de l’action éducative et une du cabinet du maire. Le pilotage est collégial. Chacun intervient en fonction de ses prérogatives.

Constats :
L’ERS ne fonctionne pas dans la sécurité : mis à part le coordinateur qui est en permanence avec les jeunes et qui les accompagne partout, il n’y a toujours aucun encadrant; le coordinateur est libéré pour assurer ses autres fonctions (par exemple contact avec les familles, gestion de l’ERS etc.) uniquement pendant le temps où les enseignants viennent faire leurs heures de cours. Lorsqu’il assure son propre enseignement, il reste le seul adulte présent dans la structure. Tout semble reposer sur les épaules d’un seul homme.
Le coordinateur ne rendant compte qu’à l’Inspection d’Académie, le collège ne reçoit pas ou peu d’informations concernant le fonctionnement au quotidien, l’état de présence des élèves, le projet pédagogique, l’emploi du temps; le statut de l’ERS restent flou.

Aucun incident à ce jour, les élèves du collège et de l’ERS ne se croisent jamais : repas, entrées et sorties décalées.
Le sentiment général de l’assemblée est toujours le même : ces enfants ne sont pas respectés par les institutions, on les isole (un film opaque a été posé sur les fenêtres de l’ERS qui donnent sur la cour des collégiens). Tout s’improvise au fur et à mesure.

La position des élémentaires et du collège diffère un peu :
Les parents d’élémentaires s’inquiètent surtout de l’image véhiculée par l’arrivée de l’ERS soudaine et non prévue, dans ce collège tout neuf qui ouvre ses portes cette année et qui doit faire ses preuves (durant les 2 ans d’éloignement un très fort évitement scolaire avait mis à mal la mixité sociale et scolaire). Les évènements qui se sont déroulés dans la Manche et dans la Mayenne ne participent pas à donner confiance aux familles de CM2 qui vont arriver à la rentrée prochaine.
Les parents du collège et les enseignants ont l’impression d’avoir tout essayé depuis 2 mois et de ne pas arriver à être entendus. Malgré toutes nos tentatives pour faire reconnaître notre démarche, l’éducation nationale reste sourde et s’enferre, elle ne concède rien et attend une confiance aveugle… On nous a reçu, on nous écoute, mais l’éducation nationale se réfugie derrière la décision ministérielle d’implanter des ERS; aucune réponse n’est apportée à notre argumentation, elle n’exprime aucune volonté de réfléchir et travailler ensemble avec les parents et les enseignants sur une solution acceptable pour tous, et nous culpabilise même de ne pas accepter cet ERS.

L’inauguration officielle approche, une réflexion va s’engager sur les actions qui nous permettraient d’être entendus, sans stigmatiser les élèves de l’ERS.

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Le 16 novembre 2010, le Conseil d’Administration se réunit

Nous apprenons que 3 nouveaux élèves ont intégré l’ERS, ce qui monte l’effectif à 7 élèves : 5 garçons et 2 filles.

Au niveau de l’encadrement :
En dehors du coordinateur,  il est prévu un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ),  2 personnes en contrat unique d’insertion (CUI), 2 personnes du service civique (http://www.service-civique.gouv.fr/). Nous apprenons qu’aucune formation n’est demandée pour les CUI et le service civique; en outre, les personnes du service civique ne font pas de surveillance; ils ne font que renforcer le pôle adulte !

De toute façon, pour l’instant, tout cet encadrement est absent; le coordinateur est  toujours tout seul à organiser, encadrer, en tant que professeur d’anglais, il assure aussi cet enseignement !
Il est très impliqué et dévoué mais seul : tous les matins il sort accueillir les jeunes; s’ils sont en retard, ils ne peuvent pas entrer (pas de sonnette), son seul moyen de communication avec le collège et l’extérieur, c’est son téléphone portable…
L’éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse devait entrer en fonction le 18 octobre; il n’est pas là, il semble que ce retard provienne de la nécessité d’une convention qui doit être signée par deux ministères différents…

Au niveau des enseignements :
Nous avons peu d’informations.
Des enseignants (extérieurs au collège Jean Perrin) interviennent, l’un pour le français et l’histoire géographie, un autre pour les mathématiques et les sciences, le coordinateur assure le cours d’anglais; il est prévu également un enseignement en art plastique, éducation physique et sportive, atelier video.
Un partenariat devrait intervenir avec les associations locales.

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Le 12 novembre, Parents et enseignants sont conviés au Rectorat à Versailles

Deux enseignants, la CPE du collège et deux parents sont reçus en audience par Mme Adeline, Inspecteur d’Académie adjoint du Val d’Oise, correspondante académique pour le dossier ERS et M. Renard, Proviseur Vie Scolaire des Hauts de Seine en présence du coordinateur ERS, du principal et du principal adjoint du collège.

Nous sommes informés que deux commissions se réuniront  encore pour recruter de nouveaux élèves pour l’ERS jusqu’à atteindre un effectif total de 8 élèves pour cette année scolaire. Le secteur de recrutement reste limité aux enfants de Nanterre.

Nos interlocuteurs après avoir rappelé les circonstances de cette implantation nous indiquent que le Conseil Général est en charge des locaux; c’est lui qui a décidé du choix de Jean Perrin. L’éducation nationale ne fait qu’appliquer les instructions ministérielles d’implanter des ERS.

Mme Adeline évoque une évaluation d’ici quelques mois. Parents et enseignants ont demandé à connaitre les critères de cette évaluation.
Les institutions nous reçoivent, mais rien ne change : l’expérimentation continue….

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Le 22 octobre 2010,  Parents et enseignants du collège s’adressent au Recteur d’Académie

M. Rosselet Inspecteur d’Académie, n’a apporté aucune réponse  à notre argumentation. Parents et Enseignants du collège ont donc décidé de rédiger ensemble une Lettre au Recteur d’Académie le 19 oct 2010 et de solliciter une audience.

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Le 21 octobre 2010 le Médiateur de l’Académie nous indique par mail qu’il donne suite à notre courrier du 7 octobre : relire Ce courrier du 7 octobre 2010.
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Le 15 octobre 2010, rencontre du coordinateur de l’ERS

Les parents ont souhaité rencontrer le coordinateur pour redire que leur opposition n’est pas dirigée contre les jeunes ayant intégré l’ERS, ils s’opposent à cette décision d’implantation non préparée, non concertée, précipitée, qui ne tient compte ni du contexte de réouverture de notre collège, ni des élèves concernés et enfin, qui ne respecte pas la circulaire encadrant ces ERS.

Au 15 octobre, 4 élèves ont intégré l’ERS et le coordinateur est le seul encadrant.

L’ERS fonctionne totalement indépendamment du collège et le coordinateur indique n’avoir de compte à rendre qu’à l’Inspecteur d’Académie.
Les élèves entrent pas l’entrée de service et le coordinateur vient les chercher à l’extérieur du collège tous les matins; ils utilisent la cour de récréation de l’internat; ils mangent en décalé par rapport aux autres collégiens et n’ont pas de contact avec eux.

Les parents n’ont pas pu avoir d’ emploi du temps, ni aucune information sur les matières enseignées ; la navigation se fait à vue…

Aucune information concernant l’arrivée de personnels encadrants.

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Le 14 octobre 2010,

(Etablissement de Réinsertion Scolaire)

Jeudi 14 Octobre 2010
(Jour initialement prévu pour l’inauguration du collège)

7H30 : Mobilisation des parents

Ce mouvement fait suite à la grève des Enseignants du lundi 11 octobre 2010 – grève suivie à l’unanimité et qui a reçu le soutien des associations de parents d’élèves-. Sur le thème : il ne faut pas « charger la barque Jean Perrin », nous avons réalisé une barque en carton, munie d’une voile….. Le Jean Perrin II.

Cette barque doit naviguer en trouvant l’équilibre qui consiste à attirer d’un côté les « bons » élèves et de l’autre aider les enfants en difficulté. A son bord, on essaie de mener à bon port un nouveau collège et sa SEGPA, un nouvel Internat d’Excellence.

L’ERS n’a pas été prévu, ni travaillé. Les conditions sont telles qu’il risque de peser trop lourd sur la barque.

Les parents ont déposé la barque devant l’entrée du collège et accroché banderoles et affiches.

8h00 : 280 élèves soit 11 classes arrivent sur le parvis du collège.

L’objectif n’est pas d’empêcher les cours mais de retarder l’entrée des enfants par une opération « escargot ». Pour encadrer les élèves, nous avions fait un appel aux parents disponibles.

Les enfants sont rentrés un par un en se nommant en anglais, en allemand ou en espagnol servant de « laissez-passer » …

Les enseignants que nous avions aussi bloqués à l’extérieur ont coopéré à l’encadrement des collégiens.

8h30 : Tous les élèves sont rentrés; après un coup de balai sur le parvis et un bon café, les parents sont partis travailler….

A suivre…

© : Crédit dessin « barque J.Perrin » : Valérie .S

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Le 13 octobre 2010

Courrier de M. Jarry à M. Luc Chatel

Notre Communiqué de presse de ce jour.

Le Conseil Général informe par un communiqué de presse que l’inauguration prévue le jeudi 14 octobre est reportée au lundi 29 novembre à 18h30.

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Contexte / Historique de l’installation de l’ERS au collège Jean Perrin :

Le Nouveau Collège Jean Perrin a ouvert ses portes le Vendredi 3 septembre 2010 comme prévu.
L’équipe de direction a appris le Lundi 6 septembre que des travaux vont s’effectuer au sein même du collège afin d’accueillir un E.R.S ( Etablissement de Réinsertion Scolaire) dû au fait que le 2 Septembre, le gymnase et les salles de classe de L’E.R.S initialement prévus à Colombes ont été détériorés suite à un incendie accidentel.

Pour le Conseil Général (propriétaire des murs des collèges du département), force est de constater qu’à Jean Perrin les effectifs sont réduits et “ des salles”  sont disponibles puisque la SEGPA automobile initialement prévue ne va pas s’ouvrir.
Mme Balkany, entreprend donc des travaux d’aménagements, L’Inspection Académique de son côté contacte la mairie afin de les informer ou  “de leur demander leur point de vue” sur un projet ERS au sein de Jean Perrin, mais tout le monde constate que ce projet est déjà bien avancé et surtout statué.

Mr Le Maire fait un courrier en date du 09 Septembre 2010 : Lettre de M. Jarry à M. Rosselet Inspecteur d’Académie le 9 septembre 2010
En parallèle, le cabinet du Maire informe les parents d’élèves du collège. Ces derniers prennent contact avec les Présidentes des élémentaires du quartier ( Centre / Langevin).

Tout le monde découvre ce projet, et la première question que nous, parents, nous nous posons c’est :Qu’est ce qu’un ERS ?
Consultez ici les documents officiels : Définition de l’ERS et  Bulletin Officiel du 15 juill 2010 – Circulaire du 29 juin 2010

Après étude de ces documents,  nous envoyons un courrier auprès de l’Inspection d’Académie des Hauts de Seine :  Lettre des associations de parents d’élèves à M. Rosselet Inspecteur d’académie le 13 septembre 2010. Ce courrier est envoyé en parallèle à la Mairie et au Conseil Général.

Les parents d’élèves du collège ont dû téléphoner chaque jour durant une semaine auprès du cabinet de l’Inspecteur d’Académie (Mr Rosselet) afin de s’assurer que le courrier était bien reçu,  LU, et lui rappeler que nous souhaitions le rencontrer rapidement.

Mr Rosselet répond au courrier de M. Jarry le 24 septembre 2010 (ce courrier nous a été envoyé pour information par le cabinet du Maire) : Réponse de M. Rosselet

Le 27 septembre, un Conseil d’Administration extraordinaire se réunit suite à une demande déposée dès le 9 septembre par les enseignants. Parents et Enseignants déposent une motion commune.

Nous sommes reçu par Mr Rosselet le 28 Septembre 2010 dans les locaux de l’Inspection d’Académie : vous pouvez consulter ici notre compte rendu.

Le Lundi 4 Octobre 2010, nous rencontrons les enseignants et la Municipalité, dans les locaux de la mairie : Compte rendu du 4 octobre 2010 Les enseignants nous informent qu’ils ont déposé un préavis de grève pour le Lundi 11 Octobre, jour présumé de l’arrivée des élèves de L’ERS avec leurs professeurs et autres personnels.

Tandis que les enseignants font une demande de rencontre auprès de Mr Rosselet,  nous décidons de réaffirmer par écrit notre position auprès de Mr.RosseletCourrier du 6 octobre 2010.

À la suite de ces courriers et du préavis de grève des enseignants, Mr Rosselet convie pour une rencontre commune l’équipe de Direction du collège les Parents d’élèves, les enseignants et la Municipalité pour le lendemain, 7 octobre à 13H30 dans les locaux du collège.
Mr Rosselet précise que 5 élèves choisis la veille lors d’une commission arriveront le Lundi 11 Octobre.

A l’issue de cette rencontre, maintien du mouvement de grève des enseignants, et nous, parents, décidons de faire un “recours” et de contacter le médiateur de l’Éducation Nationale ainsi que le Ministre Luc Chatel . Nous prévenons en parallèle l’AFP, par  Ce courrier du 7 octobre 2010
Les 5 élèves prévus et leur équipe ne sont pas arrivés  le Lundi 11 Octobre comme initialement prévu.

Nous organisons une réunion d’information pour les familles des collégiens et des élémentaires du quartier (CM1 et CM2) pour ce même Lundi 11 Octobre 19H30 : étaient également invités les enseignants et les représentants de la municipalité et du Conseil Général élus au Conseil d’administration du collège.
44 familles étaient présentes, 5 enseignants, 3 Elus de la Municipalité dont Zacharia Ben Amar maire adjoint à l’enseignement primaire et secondaire.
Nous avons expliqué cet historique et avons tous ( Parents, Enseignants, Municipalité)  réaffirmé notre position. Les parents (non élus) qui se sont exprimés, se sont positionnés naturellement dans notre sens.

Rappel et précisions :

  • Notre position est bien indiquée dans tous ces courriers : Pas d’ERS dans ces conditions à Jean Perrin, qui ne respectent ni les enfants concernés, ni le travail de fond engagé depuis deux ans sur notre collège de quartier.
  • Les futurs élèves des ERS ne sont pas des délinquants (ne font pas l’objet de poursuites judiciaires); il s’agit d’élèves qui ont fait l’objet d ’exclusions suite à des conseils de discipline.